Je voulais
Et j'ai été servie : Le Léonberg ou Léonberger je ne connaissais pas, mais alors pas du tout ! Ce qui m'a séduite en premier c'est la couleur fauve et le masque noir : les yeux si doux et si bons, et au final : son caractère ! Quel chien merveilleux ! Quel compagnon idéal ! Depuis maintenant 20 ans ils partagent notre vie et nous si nous déplorons leur départ nous ne regrettons jamais d'être tombés sous leur charme. La dernière venue dans notre famille est Aliènor. Et oui après le départ successif de Caramel et de Mac Léod j'ai choisi d'acquérir une chienne pour pouvoir perpétuer cette race magique et garder enfin des compagnons qui seraient les descendants de mes bébés. Après deux ans Aliènor nous mit au monde pas moins de 8 bébés, des petites boules de poils appelées à devenir de bons gros nounours ; Quel bonheur ! nous nous sommes réjouit en famille, nos enfants et nous; et avons vu grandir près de nous de véritables merveilles : les 8 nôtres, certainement bien plus belles que celles mondialement connues. Après une difficile mais nécessaire séparation nos chiens ont tous trouvé une bonne famille et nous avons de leurs nouvelles régulièrement (vive internet, pour ceux qui sont trop loin!). Mais l'expérience fut une des plus belles que nous avons vécues et du coup nous recommençons régulièrement. Nos chiots sont de dignes descendants de la race et nous nous flattons de les voir monter en grade lors des diverses expositions qu'ils font. Nos portées ne nous ont jamais déçues... Renseignez-vous nous vous dirons tout le bien et les inconvénients qu'il y peut y avoir avec un tel chiens. Ce n'est pas un choix que l'on fait sur un coup de tête, prendre un chiot Léonberg nous engage pour une durée d'une dizaine d'années. Il faut murir et laisser grandir ce désir, mais le jeu en vaut la chandelle, foi de passionnée. Carole
Hommage a mes chiennes
Une fin d'année difficile...
Ceux qui me connaissent saurons que rien n'est plus dur pour moi que d'en parler. Aliénor et Chanelle mes deux fifilles nous ont quitté toutes deux en fin d'année. A trois semaines d'intervalle Chanelle la première, malgré son jeune âge. Un cancer foudroyant des intestins, nous prive de sa présence parmi nous. Quelques jours après son départ Aliénor nous mettait au monde pas moins de 11 bébés. Des complications sont survenues... Et la série noire continua : Nous avons fait tout notre possible, et Alie nous a quitté également. Les bébés qu'elle nous laissait ne me permettaient pas de rester les bras croisés. Et encore une fois le destin nous joua un mauvais tour... Les bébés, mal immunisés par leur maman, partie bien trop tôt, ne résistèrent pas et je ne pu en sauver que deux.
Je ne pensais pas avoir assez de larmes en moi, mais la peine qui me ronge continue son travail au jour le jour... Nous savons bien que nos compagnons ne nous survivent que rarement, leur espérance de vie est moindre. Plus ils sont gros et moins longtemps nous les gardons. Malgré tout ce que nous savons, malgré les expériences déjà vécues, nous continuons de croire à l'impossible : une vie entière avec eux.
Aliénor et Chanelle sont parties rejoindre Caramel, mon premier léonberg qui nous a fait connaitre la race et Mac Léod mon second qui nous a confirmer l'amour que nous leur portions.. De cette période de ma vie ne reste qu'une immense douleur. Jamais plus je ne verrais Aliénor se réfugier sur mon canapé, et jamais plus Chanelle ne me regardera de son regard si doux. Une page se tourne et le livre n'en est pas à son chapitre "fin". En leur mémoire si vous lisez cette page, souvenez-vous des bonheurs qu'elles nous ont apportés, souvenez-vous de leur amour inconditionnel. Leur lignée ne s'éteinds pas : leurs petits qui à leur tour donnent du bonheur à d'autres personnes, et Filou qui en digne représentant de sa maman Aliènor, reste parmi nous.
Je n'oublie pas, je n'oublierais jamais ; "le rire est le propre de l'homme" dit-on. Moi je réapprends à sourire et ce n'est déjà pas si mal...
Souvenez d'Aliénor, souvenez-vous de Chanelle et comme moi essayez de sourire.. Ne me restent que les photos qui ne remplirons jamais le vide qu'elles me laissent.